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Communiqué de presse 2011

Regates Royales Cannes 2011Clap de fin

Les Régates Royales – Trophée Panerai se sont terminées ce samedi par une annulation : le vent d’Est faible n’a pas résisté à l’opposition d’une légère brise thermique et les soixante-dix yachts classiques n’ont pu faire qu’un baroud d’honneur en baie de La Napoule. Nan, Moonbeam IV, Arcadia, Léonore et Shamrock V sont les grands vainqueurs de Cannes !

Le « festival d’automne » de Cannes s’est achevé ce samedi par… un calme blanc ! Après un scénario de rêve où les soixante-dix yachts classiques ont bataillé dans une belle brise de Sud-Ouest jusqu’à vingt nœuds, puis dans un souffle léger d’une huitaine de nœuds, les acteurs ont dû se contenter d’un tour d’honneur en baie de La Napoule. Le décor sublime autour des îles de Lérins, la réalisation sans faille du Yacht Club de Cannes, la participation d’équipiers venus du monde entier a fait de ce « sea-movie » un succès remarquable pour cette 33e édition des Régates Royales – Trophée Panerai.
 
Au classement sur quatre manches courues, Nan of Fife conserve la tête chez les Époque Aurique qui rassemblait douze unités, devant Bona Fide de plus en plus pressant grâce à ses deux superbes manches dans le petit temps : le plan Charles Sibbick s’est même permis de remporter en temps réel les deux ultimes courses côtières... Avel, longtemps leader grâce à sa régularité des premiers jours avec trois places de deuxième, termine à égalité de points !
Parmi les Big Boat, la régate du vendredi mettait à égalité de points les deux Moonbeam et Mariquita mais avec une victoire et une deuxième place, la victoire est au profit de Moonbeam IV, le plus jeune des trois plans Fife ! Mariska et Cambria suivent à quelques encablures seulement et à égalité de points aussi dans cette catégorie qui réunissait neuf unités dont le plus grand des Régates Royales de Cannes, Elena le dessin de Nathanaël Herreshoff goélette aurique de 55 mètres de long…
 
Les neuf Classiques voient la domination de Arcadia, le plan Stephens de 1968 qui cumule deux victoires de manche. Sagittarius (Sparkman & Stephens 1971), White Dolphin (Beltrami 1967) et Stella Polare le voilier de la Marine Nationale italienne se suivent avec très peu d’écart. Décidemment, rien ne peut arrêter le Flying Forty de Graham Walker : Rowdy est une nouvelle fois vainqueur parmi les Époque Marconi de plus de 15 mètres, la plus importante des classes avec dix-sept participants ! Brise ou petits airs, le monotype de 1916 conçu par Nathanaël Herreshoff remporte trois courses sur quatre… Seul The Blue Peter aurait pu contrer cette domination, mais le plan Alfred Mylne de 1930 termine dauphin devant L’Oiseau de Feu, Camper & Nicholson de 1937.

Il n’y a pas de second chez les neuf Époque Marconi de moins de 15 mètres, mais il y a un deuxième derrière Léonore. Car le dessin de John Anker, le père du Dragon, réplique de 2000 a tout simplement remporté toutes les courses ! Cholita, le plan Nicholas Potter de 1937, réussit quant à lui à finir toutes les manches deuxième… Anne-Sophie monte sur la troisième marche du podium, le dessin de Bjarne Ass étant abonné à la troisième place à Cannes. Quant au Spirit of Tradition, le nouveau venu Lionheart, l’immense Class J n’a pas réussi à imposer sa loi face à son « confrère » Shamrock V ! Malgré deux victoires lors des deux dernières manches, Lionheart le dessin de Burgess et Stephens conçu en 1937 mais mis à l’eau l’an dernier, était incontestablement le plus rapide sur l’eau dès que la brise dépassait les dix nœuds. Parmi les quatorze participants dans cette catégorie, Jessie le plan Joubert-Nivelt de 2005 s’adjuge la troisième place. Rendez-vous est donné à l’automne prochain pour la 34e édition des Régates Royales – Trophée Panerai !

Régate de ralliement

Pour clore les Régates Royales et débuter les Voiles, le Yacht Club de France organise une course de ralliement entre Cannes et Saint-Tropez dont le départ sera donné dimanche à 11h00. Yvette Fouga, adjointe au Maire de Cannes et Jean-Pierre Tuveri, Maire de Saint-Tropez, seront présent sur le village pour s’associer à ce jumelage nautique. La majorité des voiliers des Régates Royales – Trophée Panerai seront sur la ligne de départ pour ce parcours côtier d’une vingtaine de milles.

Série Limitée

Organisée par le magazine Les Echos-Série Limitée, Victory, Helen et Mariska ont été nommés pour le prix du Yacht de Tradition de l’année (PYTA) qui sera remis à l’occasion du Nautic. Ces trois voiliers ont eu les suffrages à Cannes avant que le grand jury ne délibère pour déterminer qui sera élu Yacht de Tradition de l’année fin novembre à Paris : parmi les moins de 12 mètres, Victory est un bateau de travail venu pour la première fois aux Régates Royales cette automne, Helen pour les moins de 18 mètres est un plan Alfred Mylne de 1936, et Mariska un plan Fife de 1908 parmi les plus de 18 mètres. Le jury était composé de Frédéric Berthoz (président de l’AFYT), de Gilbert Pasqui (chantier Pasqui), de Soazig Guého (Mille & Une Vagues), de Christophe Gaumont et Jean-Claude Travert (arbitres fédéraux, Comité de Course des Régates Royales), de Jean-Claude Montesinos (Président du Yacht Club de Cannes) et de Jean-Paul Ortelli (gérant de la Société des Régates de Cannes).


Communiqué de presse 2010

Regates Royales Cannes 2011Édition spéciale !

Pour ces 32es Régates Royales - Trophée Panerai, les conditions météorologiques ont été particulièrement favorables aux soixante Dragon et soixante-trois yachts classiques qui ont pu enchaîner les manches pour le plus grand plaisir des spectateurs cannois. Si le Russe Anatoly Loginov sort une nouvelle fois grand vainqueur sur le monotype de 1929, la bataille a été âpre au sein des gréements auriques et marconis pour se départager sur quatre manches…

Le quotidien des Régates Royales ne pouvait que titrer en Une : « merci Eole ! ». Car à l’exception du premier jour de course, les journées se sont succédées essentiellement sous le soleil et avec une brise paisible, parfois coquine, mais souvent suffisamment bien établie pour que les plus centenaires des voiliers de tradition se parent de leurs plus beaux atours… Certes les rotatives d’Eole ont parfois été en panne, comme vendredi lors du parcours côtier en baie de La Napoule où une masse orageuse a fait disjoncter la brise. Mais en ce samedi de clôture, les équipages étaient sous presse : la topologie des lieux avait des allures de typographie à l’ancienne ! L’écriture était plutôt à l’anglaise, toute en courbes et en liés, mais la lecture du plan d’eau était souvent aussi hermétique qu’un hiéroglyphe égyptien… Les Britanniques ont l’habitude de pratiquer le scoop, mais pour cette 32ème édition des Régates Royales - Trophée Panerai, les sujets de sa Gracieuse Majesté avaient dicté le synopsis avant même le coup de canon libérateur !

Le sommet russe !

Il en était pratiquement de même parmi les Dragon car le tenant du titre 2009 des Régates Royales arrivait en pleine forme à Cannes ! Anatoly Loginov (Annapurna) n’a pas failli à sa réputation de cracheur de feu : à l’exception d’une troisième journée de régate en demi-teinte, l’équipage russe n’a jamais fait pire que quinzième, ce qui à ce niveau de compétition, confirme une constance dans l’intelligence tactique et la capacité à performer qui est la marque des très grands champions. Même en cette dernière journée où une seule manche a pu être lancée, le Russe acquiert de haute lutte une cinquième place. Son dauphin a dû aussi sortir les griffes pour que son Dragon se hisse sur la deuxième marche du podium à l’issue d’une ultime régate pleine de suspense : Ivan Bradbury (Blue Haze) s’adjuge l’ultime régate devant le Finlandais Christian Borenius (Thouban) et le Français Christian Boillot (Tamm Ha Tamm) du Yacht Club de Cannes qui réussit la performance de s’intercaler au classement général à la quatrième place !  

Grand chelem…

Dernier parcours côtier ce samedi pour les yachts classiques avec un triangle en baie de La Napoule dans une brise de secteur Sud-Est inférieure à huit nœuds, mais sur une mer lisse comme une table de billard. La notation n’est pas innocente puisqu’il a fallu jouer les bandes pour s’extraire de la flotte et attraper les petites risées qui perlaient ce tour de baie d’une petite dizaine de milles… Comme l’an passé, le Britannique Rowdy n’a pas fait de quartiers chez les Epoque marconi ! Le Fighting Forty dessiné par Nathanaël Herresoff en 1916 s’adjuge quatre manches sur quatre… L’armateur Graham Walker s’il est nouveau venu dans la série des yachts classiques, est un amateur plus qu’éclairé puisqu’il avait marqué de son empreinte les courses du RORC dans les années 90 avec ses successifs Indulgence.   

Même suprématie parmi les Spirit of tradition pour Speedbird, le Tofinou de Jamet Hudleston, qui a réalisé le sans faute sur quatre manches ! Son sistership Pitch (Patrice Riboud) a eu plus de mal à contenir le Class-J Shamrock. Chez les Epoque marconi, la dernière journée s’annonçait chaude entre Leonore (Brad Swain), Anne Sophie (Hanns Georg Klein) et Cholita (Marilinda Nottis) puisqu’un seul point les séparait avant ce match ! Dans cette brise asthmatique de secteur Sud, le Q-Boat sur plan Anker marquait une dernière fois son territoire et Leonore s’imposait devant son dauphin du jour, Anne Sophie…

Dites trente-trois…

Dure bagarre aussi parmi les Epoque aurique puisque le classement final semblait ne plus se jouer lors de l’ultime manche qu’entre le plan Mylne Kelpie (Olive Pelham), un Solent One Design de 1903, et Oriole (Jean-Pierre Lostis) le redoutable dessin de Herresoff de 1905 : ils se sont départagés à la faveur de la victoire de l’élégant 10mJI Pesa (Jean-Yves Robinet) venu pour ces deux derniers jours de régates. Au final, c’est Kelpie qui rafle la mise mais devant Bona Fide (Giyseppe Giordano) très percutant pour ces dernières régates.

Les Antibois étaient bien présents parmi les « grands » Classique Marconi avec Sagittarius (Florence Urrutti) qui empoche toutes les courses tandis que les Italiens s’imposaient sans presque coup férir chez les « petits » : Chaplin (Bruno Puzone) ramasse deux manches en devançant White Dolphin (Fabrice Payen) et Emeraude (Vitorio Cavazzana) qui s’octroie l’ultime combat du samedi. Enfin, les Big Boats faisaient une nouvelle fois le spectacle : ces cathédrales de voiles portant grand spinnaker, trinquette, flèche, voile d’était et autres clin foc et foc ballon, filaient à près de dix nœuds dans une brise qui ne flirtait pourtant pas à plus de huit nœuds… La goélette à trois-mâts Atlantic étant restée au port tout comme Thendara suite à son bout-dehors abîmé, le 15mJI Mariska était déclaré vainqueur à la faveur de deux manches gagnantes dans l’escarcelle, devant Moonbeam of Fife à égalité de points avec Mariquita (Jim Thom).

Cette 32e édition aura donc été un nouveau succès comme le déclarait Jean-Claude Montesinos, président du Yacht Club de Cannes : « C’est la troisième fois en tant que président du YCC que je suis impliqué totalement dans l’organisation des Régates Royales et c’est un très bon cru ! Il y avait un très beau plateau et je tiens à féliciter les 120 bénévoles qui ont fait la réussite de cette édition. Il y a eu beaucoup de convivialité à terre et de l’âpreté en mer avec un esprit sportif et amical très enthousiasmant. Dommage qu’il n’y ait pas eu le duel entre les géants Atlantic et Créole. Les animations dans le village avec le tir à la corde, les peintures, le championnat de baby-foot… montrent que les équipages sont heureux d’être à Cannes et de se rencontrer sur ces magnifiques bateaux. ». Place à la trente-troisième édition, fin septembre 2011 !

En direct de Cannes

Situation météo

Encore une belle journée en perspective pour régater lors de cette dernière confrontation des Régates Royales-Trophée Panerai : si les températures au petit matin étaient un peu fraîches pour la saison, le soleil était au rendez-vous avec une jolie brise de secteur Sud-Est d’une dizaine de nœuds, avant une légère dégradation en fin d’après-midi. De quoi envoyer une belle manche pour conclure le championnat des Dragon et un dernier parcours côtier pour les yachts classiques !

Médaille d’or

Le Maire de Cannes, Monsieur Bernard Brochand, a remis à Monsieur Angelo Bonati, PDG de Panerai, la Médaille d’or de la ville de Cannes pour le remercier de son implication dans l’organisation des Régates Royales.

Cannes et Rhum

Est-ce bien du suc de canne qu’est distillé le rhum ? On ne peut en douter avec la présence de Philippe Monnet ce week-end, l’un des premiers compétiteurs du renouveau des Régates Royales en 1978, année de la première édition de la Route du Rhum ! Le skipper cannois armait alors son 8mJI Cœur Vaillant et cherche aujourd’hui à repartir pour une nouvelle transat en solitaire cet automne, à bord de l’ancien Kingfisher d’Ellen MacArthur…

De France et de Navarre

Les Hexagonaux étaient en force pour ces Régates Royales en Dragon : un tiers de la flotte des soixante monotypes avec une présence conséquente du Yacht Club de Cannes puisque dix équipages représentaient la ville d’accueil ! Les autres concurrents français venaient des clubs de Saint Martin de Ré, d’Arcachon, de Deauville, de Cazaux Lac, de La Grande Motte, de La Ciotat…

Le prix de Série limitée – Yacht de Tradition de l’année

Oriole, Eilean et Mariquita ont été nommés pour le prix du Yacht de Tradition de l’année qui sera remis à l’occasion du Nautic. Le jury a élu comme Yacht de Tradition des Régates Royales – Trophée Panerai 2010, Mariquita. Le jury était composé de Thierry Leret, Christophe Gaumont, Jean-Paul Ortelli, Jean-Claude Montesinos, Céline Olivon, Gilbert Pasqui et Gilles Massé.

Images de femmes

Le concours photo ouvert aux amateurs sur le thème des « Dames des Royales » a été remporté par le Cannois Jean Cresp pour sa photographie d’une équipière acrobatique de Eilidh…